miércoles, octubre 23, 2019

Et les talus de chair...


Et les talus de chair emprisonnent
Le hasard servile des arçons de miel
Au matin mangé de sueur
Je n'ai perdu que mes pieds inutiles au voyage
Dans les gares du vent
La coque gantée d'un navire sans voiles
Et je parle avec ta voix
A l'heure où s'obstruent tous les chemins de sable
A l'heure qu'indiquent les phares brûlés du sycomore
Dans la blessure humide d'un oiseau sans ailes
Plonge l'été briseur d'épaves












Par: Sandrot












Étienne Lero


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