Quand j’aperçois ces bouts du monde et qu’à leur horizon rougeoie l’astre solaire disparaissant, je n’ai plus souvenir de moi. Mon esprit alors prend la fuite investissant les perspectives comme autant de lignes de choix et faisant fi des invectives semblant lui demander pourquoi empli l’espace environnant, comme si c’était la première fois qu’il appartenait au grand tout duquel il aurait fait son toit.
Quand j’aperçois les bleus de lunes que la mer offre à nos ébats et qu’alors nos corps s’envolutent de verts planctons luminescents troublant le calme de la brume d’un amour quasi indécent, je réalise combien l’écrin dans lequel est caché ton cœur est en tout point semblable au mien cherchant à conjurer ses peurs.
Quand j’aperçois ces bouts du monde et qu’a leur horizon flamboie l’astre solaire renaissant, je n’ai plus souvenir de toi, comme si la nuit avait gardé notre amour pour qu’il ne se noie. Je plonge alors dans les plaisirs et je renouvelle l’exploit d’aller demander à la lune qu’elle me croie une dernière fois et qu’elle te rende tout l’amour que j’avais de côté pour toi.
Julia Everett: Once in a Blue Moon |
Zoufris Maracas
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